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LOUIS-ARMAND DE LOM D’ARCE, baron de Lahontan, a passé une décennie (1683-1693) au Québec et dans des territoires devenus l’Ontario. Il a tenu des rôles d’officier dans les armées des gouverneurs de La Barre, de Denonville et de Frontenac. Ses explorations l’ont mené dans des territoires devenus des États d’Amérique : Minnesota, Ouisconsin (Wisconsin aujourd’hui), Ohio, Illinois, Michigan, Missouri et Dakota. Il a connu Terre-Neuve aussi à la fin de sa carrière militaire.

Ses voyages l’ont inspiré. Il s’est fait chroniqueur, ethnologue, philosophe, politologue, logisticien, explorateur et diplomate. Ses écrits d’or- dre historique s’avèrent éclairants sur la vie des militaires et des explo- rateurs, de même que sur les relations entre les Amérindiens et les Français au Canada.

En tant qu’écrivain, il fit du bruit. Notamment, ses considérations sur les Filles du Roi et les Amérindiens ont marqué à tout jamais les esprits de bien des gens. L’on entend fréquemment des jugements sur les pionnières françaises du Canada et les Aborigènes qui se fondent sur les écrits de Lahontan que l’Histoire considère comme le plus grand écrivain de Nouvelle- France.

UN CANADIEN ERRANT reproduit quelques extraits des écrits de Lahontan qui a connu des années d’errance dramatique en Europe, après son départ de la Nouvelle-France. S’informer sur ce personnage et son œuvre, c’est se procurer un véritable plaisir... D’autant plus que certaines évocations de sa vie d’explorateur s’avèrent éminemment drôles. Rira bien qui lira bien.